« Et si le loup y était », de Jean-Pierre Weyland, maquette, Fred Jely, montage photos, Nadine Tetron
Bon de soutien : 20 euros
Peur du vide. Au fond, tout au fond. Vrille d'acier perforant le nombril. Loup doté d'un passe universel. Mouchoir informe sur des angoisses en papier mâché. Arrière les méchants ! M'entendez-vous ? Le passé s'adosse au présent. A l'imparfait du subjectif. Les morts ne soufflent plus leur texte. Je tiens, Maman, c'est un peu dur par moment, mais je tiens. Bijoux rares en l'air. Cadeaux d'amour. De toute urgence, rester sur le pont. Laver à grandes eaux des tâches qui ne partiront pas.
« Tu la vois celle-là ? », dis-je en plaisantant à mon fils en faisant mine de le gifler. Oui, je l'ai vue.
Carambolage. Accidents en vue. Accidents dans le rétroviseur. Lumières clignotantes. Sapin de Noël. Ambulance. Placement d'office et car de police. Mes nuits sont bleues.