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  • : LES ARTS MELANGERS
  • : L'association des Arts Mélangers est née pour permettre la création de projets dans le théâtre, la danse, l'écriture, et tout autre domaine artistique.
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:47

Très prochainement, nous vous proposons VOTRE MAMAN à l'Antarès à Vauréal

Une comédie burlesque et grinçante de Jean-Claude Grumberg

Une veille dame en maison de retraite donne des soucis au directeur et à son fils qu'elle ne reconnait pas tous les jours.

Le désarroi du fils et les dysfonctionnements de l'institution soulignent l’absurdité de notre vie moderne. Les "fragiles" ne sont ils pas les grands oubliés d'aujourd'hui ?

Cette pièce où le burlesque côtoie la gravité nous renvoie à nos histoires familiales, douloureuses et légères. Ainsi qu'à l'Histoire et à ses sombres échos.

L’écriture sobre de Jean-Claude Grumberg fait merveille. Ses phrases très courtes et incisives percutent l’oreille jusqu’au court-circuit.

 

La mère : Si mon fils vient et ne me trouve pas, fou comme il est, il est capable de repartir.

Le fils :     S'il repart, il reviendra.

RESERVATION 06 83 08 38 90  les.arts.melangers@gmail.com

 

LES 15 NOVEMBRE A 15H ET 21H

ET 16 NOVEMBRE 2014 A 17H

 

Mise en scène de Marie Eve Weyland

Scénographie : Marie France Berthier

Musique et graphisme : Fred Jély

Avec Pierre Guillen, Adeline Hecker, Clément Ménager, Jean Pierre Weyland

Avec le soutien de la Ville de Vauréal

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 21:55

 

 

 

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ET SI LE LOUP Y ETAIT…

 

 

deJean-Pierre Weyland 

Mise en scène du collectif

 

 

Création à l’Antarès (place du Cœur Battant à Vauréal) les samedi 24 à 16h et 21h et dimanche 25 novembre 2012 à 16h

 

Avec Sébastien Gras, Fred Jely, Clément Ménager, Marie-Eve et Jean-Pierre Weyland

 

Création musicale et graphisme : Fred Jely

 

Création lumière : Olivier Barnicot

 

L’œil du Loup : Alan Tallec

 

Libre adaptation de « L’imparfait du subjectif », de Jean-Pierre Weyland, ed. L’Harmattan

 

Avec le soutien de la ville de Vauréal (Val d’Oise)

 

« L’individu est le produit d’une histoire dont il cherche à devenir le sujet » Vincent de Gaulejac

 

Prix des places : 8,60 et 4,50 €

Réservation : 06 83 08 38 90  les.arts.melangers@gmail.com

 

Lien vidéo sur YouTube

  

 

L’histoire

 

Fragments chaotiques des histoires de vies d’un homme. Tragiques, drôles, tendres et cruelles. Comme toutes les destinées. Absurdement et extraordinairement banales.

Dans chacune de nos têtes, on aurait dit l’amour et la mort. Qui tricotent.

 

 

 

 

Les partis pris

 

Nous avons imaginé trois Jean-Pierre, le narrateur, afin de rendre compte (en s’en amusant) de la complexité et de l’ambivalence de tout un chacun. Le 1, dit l’Authentique, le 2, dit le Sombre et le 3, dit le Rigolo. Le spectacle se déroule autour de ces trois héros, assistés de ses proches et de quelques personnages adjuvants permettant de décrire différentes situations.

Le récit se déroule de façon anarchique sans souci de chronologie.

Le tragique est contrebalancé par des formes comiques, proches du clown et du burlesque.

La musique, le chant et des récits vocaux rythmés prennent une place significative et colorent l’ensemble.

La lumière sculpte des ambiances différentes.

L’émotion est partout présente, sans fard mais tenue à distance raisonnable.

Le tout tient du bricolage, emprunte des formes esthétiques plurielles afin d’imager au mieux la vie qui passe, tressautant comme une bobine de film en accéléré.

 

 

 

 

Extrait de la préface du livre, écrite par Jacques Ladsous :

 

« Tant de passions contenues, tant de douleurs assumées, tant d’espoirs entrevus : tout ce qui fait qu’une vie est rien moins que banale. Tout se passe comme si Jean-Pierre avait soulevé le couvercle qui abritait ces vies, pour nous laisser voir les chemins souvent tortueux que suscitent les découvertes et les événements rencontrés. Et de cet ensemble chaotique, l’homme, la femme finissent par surgir comme si, débarrassés de cette gangue lourde à porter, ils pouvaient enfin se trouver. »

 


Extraits du spectacle :

 

 

« Le Rigolo : Le diagnostic d’un spécialiste. Confusion mentale passagère qui ne peut que s’aggraver. Sur une échelle de 1 (très mauvais) à 6, son niveau est de 3. G 3, précisément, dans le jargon en vigueur. Je connaissais le point G, mais c’est plus fun.

Papa (agonisant) : Kafka manquait vraiment d’imagination.

Le Rigolo : Ton père, il est quoi ? G 2 ? Ouah la daube !

Papa (agonisant) : Ouah, ta mère en short, elle est G 1, hè !

L’Authentique : Les soldes sont finies. Les stocks à brader. Tout doit disparaître.

Théo : Papa ? Papa ! Tu ne m’écoutes pas ! Je veux le cocodile de la page soixante-huit et aussi le requin. »

 

 

 

« Petit garçon, avant de me coucher, j’invente un rituel obsessionnel. Scrupuleusement observé des années durant. Combat perdu d’avance. Malgré le désenvoûtement, un loup dangereusement affamé flotte toujours en l’air. Ou sous terre. Derrière la fenêtre. Enfin, quelque part. Menace invisible d’autant plus inquiétante. L’animal est malin, il a son passe universel. Vient sans bruit occuper tout l’espace intérieur. »

 

 

 

« Lundi 27 septembre 2004, elle lâche prise. Nous découvrons le monde étrange des Pompes Funèbres Générales. Un secteur commercial attachant et prospère. Débordant d’humour comme dans Lucky Luke. »

 

 

 

« Le genre d’émotion qu’on doit avoir à la première échographie à la différence près que tu as déjà des cheveux et un pyjama. Tu ne regardes que nous avec tes grands yeux curieux. Tu lèves les bras en signe de victoire. »

 

 

 

« Ton corps exhale une délicieuse odeur. La peau voluptueusement chaude et lisse. Tu ne lâches pas prise. Je ne peux plus bouger. C’est du brut. De l’amour d’avant l’amour.

Je deviens un alias qui me dévore et me recouvre. Me tend le miroir de mon amour pour mes parents. Me projette dans l’avenir, aux portes de la mort. Où j’espère ressentir une dernière fois le souvenir de ce corps à corps inouï. A nul autre pareil. »

 

 

 

 

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 19:47

Invité par le théâtre de l'Empreinte, nous allons jouer à l'Espace Rive Gauche, à Mériel, notre dernière création INTIMITES.

 

En intermède, Joël Mater (conteur) et Marion Heyner (musicienne) nous raconteront l'ARBRE et LA PAROLE

 


 

 

INTIMITÉS…

3 pièces courtes en un acte

 


Places à 10€ (5 € pour les moins de 18 ans)

Réservation 06 83 08 38 90  les.arts.melangers@gmail.com

 

Création lumière Marie-Hélène Guillemet, régie Philippe Moyzes

 

La neige en hiver

Comédie intimiste écrite et mise en scène par Jean-Pierre Weyland

Avec Claudine Boucet-Le Calvez et Clément Ménager

Décor d’Arnaud Destrée, musique originale, bruitage et voix off de Fred Jely

1980. Intérieur nuit. Un homme et une femme, modestes, d’une cinquantaine d’années se rencontrent dans un train vide et vont faire connaissance, se raconter un peu comme si l’enceinte confinée du compartiment permettait des confidences interdites en plein jour.

 

Comment l’oublier ?

Comédie dramatique écrite et mise en scène par Jean-Pierre Weyland

Avec Hélène Brianso et Cathie Jely

Musique originale et interprétation de Fred Jely

Deux sœurs se chamaillent tendrement. Mais l’angoisse n’est pas loin et les souvenirs légion. Au fur et à mesure, on comprend à demi-mot que l’aînée a connu un grave problème et se réfugie dans le passé. Mais elle voudrait tant que sa sœur comprenne que c’est elle l’aînée ! En effet, comment l’oublier ?

 

Les rouquins

De Jean-Claude Grumberg

Avec Claudine Boucet-Le Calvez et Clément Ménager

Un soir comme les autres, Monsieur rentre du travail, Madame l’attendait. Une discussion s’engage : les rouquins sont reconnus à leur couleur de cheveux et à leur odeur Or, Monsieur avoue que son odeur corporelle n’est pas toujours neutre… 

 

 

 


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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 10:11

Vous trouverez ci dessous le descriptif de notre prochain spectacle, INTIMITES.

 

Il s'agit de trois pièces courtes, deux créations écrites et mise en scène par Jean Pierre Weyland, et une pièce grinçante de Jean Claude Grumberg.

Durée 1h45

 

 

INTIMITÉS…

3 pièces courtes en un acte

 

Samedi 19 novembre 2011 à 18h

Dimanche 20 novembre 2011 à 16h

A l’Antarès, place du Cœur Battant à Vauréal

Places à 8,60 € (4,50 € pour les moins de 18 ans)

Réservation 06 83 08 38 90  les.arts.melangers@gmail.com

 


La neige en hiver

Comédie intimiste écrite et mise en scène par Jean-Pierre Weyland

Avec Claudine Boucet-Le Calvez et Clément Ménager

Décor d’Arnaud Destrée, musique originale, bruitage et voix off de Fred Jely

1980. Intérieur nuit. Un homme et une femme, modestes, d’une cinquantaine d’années se rencontrent dans un train vide et vont faire connaissance, se raconter un peu comme si l’enceinte confinée du compartiment permettait des confidences interdites en plein jour.

 

Extrait

 

Elle : Oh vous avez raison, c’est pas gagné ! En fait, je n’aime pas me réveiller comme ça sans trop savoir où je suis. Chez moi ça m’arrive de temps en temps, mais j’ai mes repères. En train, je suis un peu plus inquiète. Du coup, j’ai du mal à trouver le sommeil…

 

Lui : Oui, c’est vrai, c’est pas facile de dormir sur une banquette… Comme si on s’abandonnait à quelqu’un qu’on ne voit pas, à l’invisible.

 

Elle : Alors que quand on est en famille, ou à deux, c’est plus simple, il y a toujours quelqu’un qui veille sur les autres, du moins on en a l’impression, ça vous berce. Toute seule, il faut avoir confiance en soi.

 

Lui : Oui, tout seul, il faut être bien campé sur ses deux jambes, vous avez raison. Et c’est pas toujours le cas…


Comment l’oublier ?

Comédie dramatique écrite et mise en scène par Jean Pierre Weyland

Avec Hélène Brianso et Cathie Jely

Musique originale et interprétation de Fred Jely

Deux sœurs se chamaillent tendrement. Mais l’angoisse n’est pas loin et les souvenirs légion. Au fur et à mesure, on comprend à demi mot que l’aînée a connu un grave problème et se réfugie dans le passé. Mais elle voudrait tant que sa sœur comprenne que c’est elle l’aînée ! En effet, comment l’oublier ?

 

 

Extraits

 

Agnès Je ne sais pas si je comprends mais je t’entends. J’entends tes mots. Dieu sait que je t’écoute, que je suis avec toi, que je… Viens dans mes bras ma chérie. Viens.

 

Martha Oh ça va, lâche-moi un peu avec ta sollicitude, c’est étouffant. Et puis, je vais bien ce matin, je suis en pleine forme. Jamais malade, moi. Pas une angine, pas une fracture. Rien. Je suis solide comme un roc. Pas comme toi.

 

(…)

 

Agnès Non, ma chérie, c’est bien. 

 

Martha Arrête de m’appeler tout le temps ma chérie, ça m’énerve, tu te prends tout le temps pour la grande.

 

Agnès Mais non ma chérie, euh… excuse moi !

 

Martha Comme quand j’avais quatorze ans, tu m’as pris mes livres déjà. Tu ne pouvais pas comprendre ce qui était écrit à l’intérieur, tu étais trop jeune mais tu l’as fait quand même. Alors que c’est toi ma petite sœur, hein ?

 

Agnès Oui, c’est moi. Je suis ta petite sœur pour toujours, la dernière, je marche dans tes pas, une petite fille et toi tu es grande et tu travailles bien à l’école, t’es bonne en sport, t’es bien.

 

 

 


Les rouquins

De Jean Claude Grumberg

Avec Claudine Boucet-Le Calvez et Clément Ménager

Un soir comme les autres, Monsieur rentre du travail, Madame l’attendait. Une discussion s’engage : les rouquins sont reconnus à leur couleur de cheveux et à leur odeur Or, Monsieur avoue que son odeur corporelle n’est pas toujours neutre…

 

Tract-Intimites-coul.jpg


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